15 juin 2012
Chut...Laissez les volets clos...
Il y a des gens qui arrivent à joindre l’inutile au désagréable.
Philippe Geluck
Ce matin j’ai chuchoté des mots
Et déshabillé feuille à feuille mon corps
Des silences entre parenthèse
Pour ne garder que tes baisers audacieux
« Je te veux nue comme tu ne l’as jamais été
Sensuellement pudique
Pudiquement indécente
Je te veux tout simplement »
Tu retiens mon impatience
Nos corps s’épousent, presque immobiles…
Les premières notes….les premiers frissons
Tes mains commenceront à devenir curieuses, comme je les aime.
Sur tout mon corps tes doigts couleront,
S’amuseront à me faire languir.
Délicatement aspirée par tes lèvres, tu me goûteras.
Audacieusement…..
Je sens tes mains qui s’égarent sur mon corps
Pour en explorer tous les secrets
Et ta peau qui se colle à la mienne
Tu sculptes mes frissons en mots de volupté
Infinie douceur de l’abandon
Dans ce matin de printemps
Chut………..
Laissez les volets clos
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