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Dune et océan
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24 avril 2012

Au bord des larmes se cachent mes souvenirs

Souvent, le cœur se fatigue de voir que jamais vie et rêve ne concordent.
Nils Collet Vogt

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.

Comme un vaisseau fantôme, elle a surgi

Dans  cette tempête, je chavire… Tout devient  irréel

Je laisse échapper mes rêves, l’instant vacille

Ce cri lancé me revient comme un écho du passé.

Je tremble et ce n’est pas de froid…

Je me réveille dans le souffle de mes mots songes.

Tout devient flou, esquisse d’un souvenir

Gommé du regard, effacé du cœur.

Devant cette porte je ravale mes mots

Plus que je ne les crie, ils résonnent au fond de moi

Au bord des larmes se cachent mes souvenirs

Des silences devenus vacarmes, sonnent à mon cœur qui se glace

 Un cri lancé aux étoiles pour qu'elles brillent encore

Un arbre isolé dans la ville, un banc perdu où déposer mes larmes,

C'est un ciel gris d'orage, quelques cailloux au bord d'un lac,

Un rose baiser sur les jours, si la vie pouvait être sucrée,

C'est une porte au loquet rouillé où l'on ne frappe plus,

Une ville, des ruelles vides où le silence a fait sa place,

Quelques griffures laissées au creux, là pour mieux pardonner...

C'est  cet amour à fleur de peau et jamais renié,

Le mien est devant cette porte

Où est la ville…. quel est son nom... ??

Tout est  flou….

Et les arbres sur la place pleurent des feuilles

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