Au bord des larmes se cachent mes souvenirs
Souvent, le cœur se fatigue de voir que jamais vie et rêve ne concordent.
Nils Collet Vogt
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Comme un vaisseau fantôme, elle a surgi
Dans cette tempête, je chavire… Tout devient irréel
Je laisse échapper mes rêves, l’instant vacille
Ce cri lancé me revient comme un écho du passé.
Je tremble et ce n’est pas de froid…
Je me réveille dans le souffle de mes mots songes.
Tout devient flou, esquisse d’un souvenir
Gommé du regard, effacé du cœur.
Devant cette porte je ravale mes mots
Plus que je ne les crie, ils résonnent au fond de moi
Au bord des larmes se cachent mes souvenirs
Des silences devenus vacarmes, sonnent à mon cœur qui se glace
Un cri lancé aux étoiles pour qu'elles brillent encore
Un arbre isolé dans la ville, un banc perdu où déposer mes larmes,
C'est un ciel gris d'orage, quelques cailloux au bord d'un lac,
Un rose baiser sur les jours, si la vie pouvait être sucrée,
C'est une porte au loquet rouillé où l'on ne frappe plus,
Une ville, des ruelles vides où le silence a fait sa place,
Quelques griffures laissées au creux, là pour mieux pardonner...
C'est cet amour à fleur de peau et jamais renié,
Le mien est devant cette porte
Où est la ville…. quel est son nom... ??
Tout est flou….
Et les arbres sur la place pleurent des feuilles