«Vivre est ce qu’il y a de plus beau au monde, la plupart de gens existent, c’est tout.»
Oscar Wilde
Les rais de lumière brisent l’équilibre de l’obscurité
L’ampleur du vide s’insinue
Un souffle de vent à peine ébauché
Des larmes où se perdre
Sur une plage déserte
Le temps s’est arrêté
Dans le labyrinthe des saisons
Le trait est tremblant, approximatif,
Comme si les heures se balbutiaient
Et annonçaient des lendemains inertes.
La nuit se déchire sur le papier de quelques souvenirs
Un ralenti figé … une inspiration profonde
Un rêve à peine balbutié…
Émergeant du sommeil
Dans les poussières de la mémoire
A l’ombre des songes perdus
Letemps suspend sa course
Souffle silencieux d’une feuille
Qui froisse ses nervures
Et s’envole comme un papillon
Silencieux dans un tourbillon
Elle frissonne, s’abandonne
Inconsciente … frivole
Les arbres dans le silence murmurent
Une plainte… un requiem
Mais point de tristesse…
Juste le temps qui passe
Dans les ombres qui se brisent
Hors saison